Silhadi Mohand Méziane
08/10/2014 10:42 par sidilhadi
Du nom de mon Grand-père Sidi Mohand Améziane Né le 20 décembre 1938 à Taourirt Menguelat. Ils ne furent que qelques élèves a obtenir le Certificat d'étude,à l'école de Ouaghzen ,diplôme qui avait une grande valeur à l'époque. année scolaire 1950/51. Il a étudié avec beaucoup de sérieux,et révisait la nuit à la chandelle,qu'il économisait le plus possible. Il avait aussi la chance d'avoir ses deux soeur ainée Ouardia "Didouch",Fatma qui allaient aussi à l'école des filles,chez les soeur de Ouaghzen.. Mon souvenir le plus anciens de lui,c'était à Fort National, actuel Larba Nath Iraten. Mon frère était gardien de but de l'équipe locale. Je m'amusais à vetir sa tenue de foot,et aller au stade,courir tout seul. J'ai même perdu l'une des chaussures à l'abrevoir de Thiliwa. Je me souviens encore lorsque la gendarmerie et quelques militaire sont venu chez-nous tard le soir en fin 1959..et ils l'enmenèrent.J'ai su plus tard qu'il travaillait au service d'Etat civil de Fort National et qu'il délivrait des cartes d'identité aux Moudjahidine et Moussebline,il a été trahi. Je me souviens quand il est revenu,en 60,10 jours aprés mon père le maria.c'était ( septembre 1960). Il n'a pas cessé d'étudier,par correspondance,car il devait travailler pour aider la famille.. Je m'étonnais de sa volonté de réussir ses examens,alors que moi en cours normal,j'aimer dormir et jouer. Il a été le seul Algérien a avoir un diplôme élevé en informatique,chef de projet en Organisation,quand on ne savait pas ce que cela voulait dire "informatique".Il avait aussi les diplôme d'expert comptable,Analyste et programmeur en informatique,suivit d'un diplôme en langue Allemande. Il a réorganisé et dirigé pratiquement toutes les sociétés nationales de l'époque,SNTA,SNTR,DNC ANP BOIS,EHC ANP, Zizi,Un homme d'honneur et de principe,aimé par tous,il fût mon père et mon tuteur.
Photo de son premier départ pour la Mecque.1975
Yema! Une femme exceptionnelle qui a été trés appréciée de tous.
Elle m'a élévé dans la dignité,le respect,d'autrui,et surtout en musulman.(elle même orpheline dés l'age de 6 ans,a commencé la prière à 7 ans) elle est décédée entre nos mains,une mort tranquile,) l'age de 82 ans. Bent silhadi Hadi ben Said ben Lhadj Azidhane. Elle a été envoyée par mon frère à la Mecque en 1975 accompagnée de notre Hadj Lounis Silhadi. J'ai tout fait pour qu'elle aille en 1982 ,j'ai vendu ma moto (une belle BMW R55)....Sans regret.. J'ai pleuré lors de son départ,j'ai dit "yema je regrette un peu tu es trés malade et faible". elle a répondu" ne pleure pas mon fils,tu sera toujours dans mon coeur,ne change pas ,reste tel que tu es,Dieu fera que que tu n'auras besoin de personne dans ta vie..au contraire si je meurs à la Mecque,ce serait un bonheur.. Dieu a fait que ce jour là,je rencontre un ami Lieutenant qui accompagnait ses parents,ils ont servi de Mahrem à ma mère et m'ont promis d'en prendre soin.. Elle me manque.. Elle était mon amie,ma confidente,et mon plus grand conseil..Qu'Allah lui ouvre les porte des on vaste paradis.Cet arbre généalogique a été simplifié,j'ajouterai au fur et à mesure les autres descendants que je trouverai..
Les Silhadi sont des Chorfa et non des Mourabitoun (Imrav'dhen).
Il y est également écrit que Sidi Mohamed ibn Sidi Ahmed Ibn Youcef serait venu du Maroc vers le 14ème siècle, soit quelques 300 ans après la fondation de la dynastie des “Morabitoun”.Sidi Ahmed Ben Youcef est de la lignée du prophète Mohamed (SAW) par sa fille Fatima et son époux Ali ibn Ai Taleb de par son fils El Hassan ..El Hocein fût tué lors de sa fuite vers
l'Iran.
SIDI AHMED BEN YOUCEF eut 4 garçons on ignore le nombre de filles :
1) MOHAMED seghir (Améziane en berbère)
2) AHMED
3) YOUCEF
4) MAKHOUK
LEUR MERE ETANT LALA SETTI
Nota : Il eut d'autres enfants par ses autres femmes.Setsi Fadma,ma grand mère paternelle Sadok Fatma née aux environs de 1880 à Ath Méraou,décedée à la fins des années 1953/54.
Elle était bien connue pour son époque,on venait la voir pour ses sages conseils aux femmes et même aux hommes.
Tous nouveaux nés ou nouvelles mariées ,lui était présentés ,elle leur remettait des morceaux de sucre.
Il parait que c'était la seule au village qui avait du café pour cette époque de disette. elle était forte en télépathie.
Pour exemple , quand il lui manquait du bois ,il suffisait qu'elle y pense qu'une jeune femme du village (Ouardia nath essâdhi) entrait avec un fardeau sur la tête.Cette femme vit toujours à Taourirt et elle n'oublie toujours pas ma grand-mère.
Texte receuillit de l'Histoire du Chrif surnommé Bou baghla : Mohamed ben Abd Allah,qui éttait plus authentique que Bou Maaza ou l'Emir AEK, il a été omis par l'histoire Algérienne car s'étant rallié à Lala Fatma Nsoumeur . source:http://www.miages-djebels.org/IMG/pdf/Lecherif_sauvegarde_megeve_13-10-2012.pdf. Dont voici un passage concernant Taourirt Menguellet et sa destruction le 20 juin 1957...Le Général ayant installé son camp à Ighil Ouâini...
BOUAKOUIR Salah
Biographie : Salah Bouakouir né le 16/06/1908 à Michelet, en Algérie et mort le 28/09/1961 à Courbet, endosse les fonctions d'ingénieur des Chemins de fer et secrétaire général adjoint pour les Affaires économiques et à la Délégation générale d’Algérie.
A sa sortie de l’École polytechnique effectuée dans le Génie maritime, il sert quelques années à Brest. Revenu en Algérie en qualité d’ingénieur à la Société nationale des Chemins de fer algériens, il occupe successivement des postes importants aux directions de l’industrialisation et des Affaires économiques de la Délégation générale, avant d’être promu secrétaire général adjoint. Ses connaissances dans le domaine économique et sa parfaite connaissance du pays en font en quelque sorte le père du Plan de Constantine. C’est pour lui la seule façon de faire profiter le bled des investissements que la France fait pour l’Algérie. Il considère que ce plan doit créer une Algérie où le standard de vie de chacun doit s’élever pour permettre une vie meilleure. L’action de ce haut fonctionnaire, qui bénéficie dans tous les milieux d’une large et sympathique audiance, est particulièrement bienfaisante pour les exploitants du sol dont il s’attache à faire prévaloir les droits dans des instances qui ne leur sont pas souvent favorables. Il refuse volontairement les postes politiques qui lui sont proposés, notamment en 1958.
En 1961, il est promu Commandeur de la Légion d’honneur par le gouvernement français.
Enfin, Salah Bouakouir est élu membre correspondant de l’Académie des sciences d'outre-mer le 17/11/1950.
http://www.academieoutremer.fr/academiciens/fiche.php?aId=596.
Tombé au champ d’honneur, il y a près de cinquante ans, Arezki Berrabah (dit Arezki Ath Messaoud) est l’un des nombreux chouhada dont les noms ornent la longue liste portée sur la stèle érigée en leur mémoire, à l’entrée de la ville de Aïn El Hammam.
Il fait partie de ces anonymes dont le mérite est d’avoir fait don de leur vie pour que, après eux, des millions de leurs concitoyens vivent libres, débarrassés du joug colonial.
Le devoir de tout un chacun est de rappeler aux générations, d’après-guerre, ce que furent ces hommes, loin d’être seulement des noms alignés sur une stèle.
Né à Taourirt Ath Menguellet, au mois de septembre 1922, Arezki suivit des études à l’école primaire de Ouaghzen jusqu’à l’obtention du certificat d’études primaires, un diplôme de valeur, à l’époque. A l’instar des jeunes de son âge, il dut interrompre tôt ses études pour subvenir aux besoins de sa famille. Il fallait faire face aux difficultés de la vie, quitte à exercer des métiers en déphasage avec son niveau scolaire.
Il commença par se déplacer jusqu’à Mouzaïa (Blida) pour y travailler dans le textile, jusqu’en 1944. Rentré chez lui, il change d’activité et entreprit d’apprendre à fabriquer des plats traditionnels en bois (thirboutine), auprès d’un ébéniste de son village.
Ce n’est qu’en 1946, qu’il commença à exercer le métier auquel il était prédestiné. Ainsi, jusqu’en 1947, il se vit confier le poste de secrétaire du Centre municipal de Taourirt Menguellet et commence à militer au sein du PPA, dans la section locale. Son travail de secrétaire lui valut d’être remarqué par un Père Blanc qui lui proposa un poste similaire au bureau des entrées de l’hôpital Sainte-Eugénie (actuel hôpital de Aïn El Hammam). Une belle promotion pour l’époque.
Il devint alors, pour les gens, “Arezki l’birou” (du bureau). En 1954, il devient militant actif au sein du FLN, ce qui lui valut d’être recherché deux ans plus tard par l’armée française. Il n’eut alors d’autre choix que d’entrer dans la clandestinité pour occuper les fonctions de chef de front jusqu’au 15 février 1961, triste jour, où il tomba au champ d’honneur au village de Tamedjout. Ce jour-là, nous rapporte-t-on, alors qu’il était cerné par un détachement de l’armée française, il refusa de se rendre bien qu’il soit blessé au genou. Il ne voulait pas abdiquer et assister, ainsi trois mois plus tard, à la naissance de son fils qui porte d’ailleurs son prénom. Il a préféré plutôt se sacrifier pour lui offrir une Algérie libre.
Tout comme ses camarades de combat, le meilleur des hommages que l’on puisse lui rendre, serait de baptiser en son nom un établissement de la région.
Par la Dépêche de Kabylie-Mordjane.