Sidi Ahmed B.Youcef lieu de naissance
18/10/2014 14:12 par sidilhadi
Sidi Ahmed Benyoucef, le saint de la ville de Miliana
ABOU EL-ABBAS AHMED BENYOUCEF EL-MILIANI EST NÉ À LA QUALÂA DES BÉNI RACHED DANS LES MONTS DES BANI CHOUGRANE, NON LOIN DE MASCARA, VERS LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XVE SIÈCLE. IL FIT SES PREMIERS VOYAGES D’ÉTUDES À BÉJAÏA QUI FUT À L’ÉPOQUE UN CENTRE DE CULTURE CÉLÈBRE.
Il y suivait l’enseignement des sciences théologiques de son maître Hadj Zerrouk El Barnoussi qui l’oriente vers la tarika el chadhiliya. Muni d’un savoir fort étendu, il exerça une grande influence au sein des masses maghrébines. Il se ralliera aux frères Barberousse afin de lutter contre la menace étrangère surtout espagnole et les abus du pouvoir des rais de Tlemcen. Sidi Ahmed Benyoucef, qui était un érudit, a laissé une œuvre magistrale intitulé Rissalalt wa dhikr el aswak, suivie de nombreux poèmes et dictons satiriques sur la ville qu’il avait visitée. Son meilleur disciple, Mohamed Al Sabagh el Kalaï, lui a consacré un ouvrage retraçant la biographie soufie ayant pour titre Boustan el azhar. Il s’éteignit au mois de décembre de l’année 1524, après une vie entièrement vouée à Dieu. D’après la légende, sa dépouille fut transportée sur le dos de sa mule qui se dirigea d’El Omra vers Miliana où elle fut inhumée. Le sanctuaire porte à l’entrée une inscription gravée dans le marbre qui indique l’année 1174 de l’ère hégirienne. Le dey d’Alger, avec des fonds gouvernementaux, fit construire l’édifice actuel. Le dey d’Oran, surnommé le Nadir, soucieux de s’attacher l’amitié des descendants de Sidi Ahmed Benyoucef, finança de ses propres deniers l’embellissement du tombeau du saint patron de la ville. Dans son ensemble, cet établissement de style mauresque se compose d’une mosquée surmontée d’un minaret, d’une zaouia et du sanctuaire du saint homme. L’entre principale débouche sur un vestibule qui mène vers un vaste patio bordé de galeries avec de nombreuses arcades. La salle du sanctuaire est parsemée de sépultures attribuées de henné et de cire de bougie accueille la tombe de Lalla Beghoura, la servante noire de Sidi Ahmed Benyoucef. Les femmes s’y rendent, dit-on, pour soigner leur stérilité avec une pierre bleue qu’elles enduisent de henné. Lors de sa dernière visite, Mme Khalida Toumi a débloqué des fonds pour une réhabilitation complète du mausolée avec l’agrandissement de la salle de prière pour 3 000 personnes et la construction d’une grande école coranique et d’une bibliothèque. Le pèlerinage du rakb des Bani Farh reste le plus important par rapport à d’autres qui s’échelonnent de mai à décembre. Il regroupe plusieurs tribus venues d’El Aneb, d’El Amra, des Arrib, des Bani Ghomeriane, du Bani Manceur et aussi des Aissaouas venus du Maroc. Pendant sept jours, une ambiance de fête enveloppe Miliana : mosquée illuminée, sanctuaire décoré d’étoffes multicolores, chants religieux à la gloire du Prophète et danses des Aissaouas jusqu’à l’aube.
« Article la Nouvelle Republique de Hadj Mohamed »
LalaFatma N’soumeur
Le général Maissiat, (conduisant 3 Bataillons) qui s'était porté en avant' du village de Tazrout, répondait au teu des Kabyles au moyen de tirailleurs qu’étaient tort exposés, le terrain étant 'découvert et ne présentant presque pas d'abris. Lorsqu'il voit le général de Mac-Mahon arriver
à Timezguida, il lance en avant les trois' bataillons qu'il commandait; le .7e Chasseurs à pied à droite, le 16 Léger à gauche et le 5e de Zouaves au centre. Le retranchement de Tlchkirt est emporté assez rapidement ; mais on est .retenu plus longtemps devant ceux d'Akarrou-Bourdja et de Tizi· bou-Iran, d'où part un feu bien nourrit.. .
Lalla Fatma, vêtue d'un haïk rouge, est sur un mamelon entourée des femmes de la tribu et les excitent, par leurs cria. Les Kabyles à mourir pour -Ia . Guerre sainte; ceux-ci combattent avec. Opiniâtreté. ,
Le général Maissiat jugeant qu'il faut en finir pour ne pas augmenter nos pertes, ordonne l'assaut, fait sonner la charge et s'élance lui-même, en avant, sa casquette au bout de son épée, les retranchements sont 'empattés, malgré l'énergique résistance des montagnards kabyles. Dans certains de ces retranchements, nos soldats trouvèrent des hommes nus jusqu'à la ceinture, vêtus seulement d'une courte culotte de bure et qui s'étaient attachés les uns aux autres par les genoux au moyen de cordes, pour ne pas reculer, c'étaient les imessebelen, il fallut les tuer sur place à coups de baïonnette.
N.Robin dans revue Africaine Volume 27 page 436.
Vous pouvez visiter sa chambre surélevée ,demeurée intact.(thâârichth) à son village natal Soumer aprés Iferhounen! Et signer le livre d'or.Image représentant l'organisation des tribus dont les marabouts étaient des personalités trés importantes
En 1830 avant le débarquement des Français à Sidi Ferruche,Hassan Pacha Dey d'Alger supplia les Kabyles de lui prêter main forte.deux bateaux éclaireurs Français é se sont échoués sur les côtes des Issers.
Il écrivait:
Salut à tous les kabyles,leurs notables et Marabouts.
Sachez que les Français ont former le dessein de débarquer pour s'emparer de la capitale de l'Algérie.
Vous êtes renommé pour votre courage et votre dévouement à l'Islamisme.
Le Gouvernement Turque vous appelle à la guerre sainte,pour que vous en retiriez les avantages,qui y sont attachés dans ce monde et dans l'autre,à l'instar de vos ancêtre qui ont combatu dans la première guerre sainte (contre les Espagnols)*.
Celui qui veut être heureux dans l'autre monde doit se dévouer à la guerre sainte.lorsque le temps en venu.La guerre sainte que nous impose notre religion,lorsque l'infidèle est sur notre territoire.
Lorsque ces lettres sont parvenues aux Kabyles,il y eut de grandes assemblées pour prendre les décisions et répondre à l'appel du Dey.
Zizi Sadak
Mon souvenir de cet homme infatigable,généreux et bon.
Cela remonte à l' année 1960 ou 61, c'était à l'occasion de la naissance de mon neuveu Chérif.
Nous sommes venu de Fort National,ma mère et moi, rendre visite à ma soeur Ourdia (Didouche) qui habitait au chemin de Gascogne à Alger.Que de monde dans cette maison !
Il y avait trois familles et chacune occupait une chambre,le reste de la maison ,couloir ,cuisine,salon,étaient occupés par les cousins,neuveux..
Alors Zizi H'Mimi sa femme et ses six enfants,une Chambre.
Zizi Mhamed sa femme et se 4 ou 5 enfants,une chambre
Zizi Sadak le propriétaire de ce logement de fonction,avec sa femme et 4 enfants.une chambre
Zizi Lhachimi,zizi Ali, et encore d'autres..salon,couloir.. Un tintement attira mon attention dans ce brouhaha. Nourredine,mon neuveu,ouvrit la porte d'entrée et je l'ai suivit pour satisfaire ma curiosité..Il alla vers un poteau électrique circulaire..et je vis un sac en toile de jute descendre? Il ramena le sac à la cuisine,c'était des fruits et légumes...J'ai su plus tard que c'était des restes de réceptions qui se faisaient au Palais d'été,actuel palais du peuple.
Zizi Sadak entrait tard le soir,tous les enfants accouraient,et j'ai fait de même..j'ai reçu un bonbon.Tout petit j'ai tout de suite aimé cet homme.
Je me rapelle du rituel du matin..On se retrouvait dans la cuisine,les femmes, Na Ourdia, Nana Didouche,Na Jedjiga,préparaient le café au lait et s'occupaient respectivement de leurs enfants qui devaient aller à l'école...c'était comme dans une ruche..
Je découvrait le lait concentré Nestlé.
en boîte ..que c'était bon!Chez nous à Fort National,c'était le lait de vache,que l'on nous apportait ..Bien que j'ai cessé de têter difficilement à l'âge 6 ans
Les enfants partis,je m'ennuyait,mais je découvrais tous ces travaux de ménage que faisaient les femmes..Je demandais tout le temps quand les enfants allaient revenir.J'attendais aussi le retour de Zizi Sadak.... pour les bonbons!
Il y avait des jouets dans la cour dérrière la maison..mais je m'ennuyait comme même..J'ai su plus tard que Zizi Sadak était un grand cuisinier trés respecté.ll a été le cuisinier en Chef du Président Boumédienne,jusqu'à la retraite.
. Il a toujours aider,soutenu,conseillé..Cette maison était l'escale pour tous ceux qui viennent à Alger.. Dommage qu'il n'ait pas transmis cet amour du prochain et cette hospitalité , à notre famille! Plus tard,j'aimé accompagner ma mère pour lui rendre visite,je lui vouait un grand respect,je n'osais parler que s'il m'interrogeait..Il est parti en silence..On s'aperçoit de la valeur des gens,que lorsqu'ils nous quittent!Je prie Allah de lui ouvrir les portes de son vaste Paradis.Amine!Na Thassâdith et Na Äldjia nath Khlifa.Ce sont deux cousines qui ont eu pour époux deux frères,respectivement,Jeddi Tahar et Jeddi L'hadi appelé H'didouche (ne pas confondre avec jedi lhadi nath wadda).
De leur noms Nait Larbi d'ath khlifa.
Na Äljia a vécue dans la tristesse , son fils Amokrane enmené en France par son oncle,aprés la mort de son père El Hadi,il revint dans un cerceuil,mort à 18 ans..Na Äljia ne l'a jamais oublié.
Na Thassâdit décédée recemment à l'âge de 92 ans.
El Hadj Mhamed Boulma sur la photo ,chez lui avec ma mère.
Silhadi Mhamed ben Mohand Oulhaj ben Lhadj Azidhane.
Jeddi Mhamed était un homme avec un franc-parler que redoutaient les villageois.
Il résolvait tous leur conflit..Il était de tous les conseils.c'était une réference.
Allah yerrah mou.
Jedi Mahiedine,né en 1883 à Taourirt.
DCD le 1/12/1968.Il a été le premier Silhadi écolier des pères blanc à Ouaghzen.Ecole ouverte pour les garçon en 1879 et pour les filles en 1892.
Cette école lui a permis de devenir interprète et percepteur des impôts de Michelet.
Il a été l'interprète auprès du chikh Mohand Oulhocine pour les Français de l'époque.'.Cité par l'écrivain Tahar Oussedik. dans l'un de ses livres
Il a vécu aveugle dés l'âge de 50 ans jusqu'a sa mort à l'âge de 85 ans.
Le père Genevois reçu de lui certains chapitres de son livre sur Taourirt.je me souviens de la visite de ce père blanc..ils discutaient des heures...
On osait pas passer devant lui,et même pas respirer..Tout le monde en avait peur?et pourtant il ne voyait pas..On marchait sur la pointe des pieds..On l'embrassait en arrivant et en partant.. Je me souviens qu'aprés la mort de mon père il a dit à sa femme Na Torkia de me donner un billet de 1000 franc (1O DA)..Cela m'a marquer,ce n'était pas pour l'argent,je n'en manquait pas ,mes parents me gâtaient,..mais venant de lui,cela m'a un peu touché! Il occupait une petite chambre au premier étage d'une batisse0Il utilisait un escabot pour monter et descendre. Il faisait ses ablutions devant la porte,il fallait partir et le laisser prier,dans un silence total..Na Torkia lui était trés dévouée. Seulement on était pas admis quand ses enfants lui rendaient compte de leurs temps! Qu'Allah lui ouvre les portes de son vaste Paradis.Vava!Silhadi Mohand Sadok (Said) né le 12 juin 1903 à Taourirt fils de Mohand Améziane et de Sadok Fatma.Un homme de parole,un homme d'honneur.
Il a commencé à travailler dés l'age de 13 ans,il a abandonné les cours des pères blancs,Il fallait vivre et aider son père Mohand Améziane Imam de Taourirt Menguellet fils du vaillant El Hadj El hadi,porte étendard des Béni Menguellet durant les différentes insurections,1857 et 1871.Il est cité dans l'histoire coloniale...
Aprés la guerre de 39/45 il travail en tant que cuisinier à Michelet dans l'Hotel Transatlantique.
Il initia 4 de ses neveux à la cuisine,Zizi Tahar,Zizi Sadak,Zizi Amojrane et Zizi Larbi..
Moi je me souviens que le temps qu'il a passé à Fort National,cuisisnier du sous-préfét.
J'ai vécu en ce temps une enfance innoubliable.
Je ne l'ai jamais oublié. Deux heures avant sa mort, le 14 février 1967,au moment d'aller à l'école, à 13h environ,il m'appela "Didick,didick" je suis entré dans sa chambre,il était alité (malade),il me montra sa veste accrochée au porte manteau,j'y ai mis ma main dans la poche et la ressorti avec quelques Dinars (2 ou 3 DA),il me dit de les prendre... vers 16h on est venu me chercher de l'école,il était décédé. Ya Rab ,eghfir lahou war ham hou..Inaka ghafouroun Rahim.Zizi Ali,ayant souffert dans sa jeunesse ,a retrouvé en son fère Omar,un ami ,un frère et même un père.