Chronologie historique de la Kabylie

16/08/2016 11:57 par sidilhadi

  • Chronologie historique de la Kabylie

    Chronologie historique de la Kabylie

    16/08/2016 11:57 par sidilhadi

https://www.kabyle.com/chronologie-historique-kabylie-5797-23102009

Les combats du 17 et du 20 juin 1854

16/08/2016 11:55 par sidilhadi

  • Les combats du 17 et du 20 juin 1854

    Les combats du 17 et du 20 juin 1854

    16/08/2016 11:55 par sidilhadi

http://www.miages-djebels.org/spip.php?article260

Cheikh Abi Errouh El Menguellati

16/08/2016 11:21 par sidilhadi

Cheikh Abi Errouh El Menguellati

Dans ce cadre, il a évoqué le cas de Cheikh Abi Errouh El Menguellati ezaoui(1266-1343),(1850-1925) un natif d'Ait Menguellat, près d'Aïn El Hammam, qui a fait ses premières classes à Bejaia avant de poursuivre ses études supérieures à Alexandrie et à El Azhar (Egypte). 
Après quoi, cheikh El Menguellati a occupé les fonctions de cadi à Damas et au Caire avant de se consacrer corps et âme à l'enseignement et à l'édition d'ouvrages de référence en matière de sciences religieuses, la géométrie, l'histoire et autres domaines. L'histoire a retenu de ce savant qu'il a été utilisé comme contradicteur de l'éminent cheikh Ibn Taymia dans son procès et qu'il a été un critique acerbe du savant Mohieddine Ibn Arabi. Cheikh El Mengellati est mort en 1343 (1925) au Caire et enterré dans le cimetière Echafai.

http://nadorculture.unblog.fr/2010/01/20/qui-a-dit-que-les-savants-algeriens-nont-rien-apporte-a-la-civilisation-musulmane/.

Débarquement Français 1830

09/07/2016 11:15 par sidilhadi

  • Débarquement Français 1830

    Débarquement Français 1830

    09/07/2016 11:15 par sidilhadi

Decision du conseil des ministres Français : 1830 : le 31 janvier, le Conseil des ministres français décide d'organiser un débarquement en Algérie, alors sous régence ottomane. Le corps expéditionnaire embarque à Toulon le 11 mai, les troupes françaises le 14 juin, à Sidi Ferruch. Le dey (régent) capitule le 5 juillet. La guerre de conquête sera longue et brutale. A Paris, les partisans de l'occupation restreinte et ceux de l'occupation totale s'affrontent. La France connaîtra une forte résistance des tribus et d'incessantes rebellions jusqu'en 1870. L'appel du Dey Hussein aux kabyles au moment du débarquement des envahisseurs en 1830 Lorsque les informations des Préparatifs de l'expédition contre Alger parvinrent au Dey Hussein, celui-ci écrivit   ses caids, Beys et cheikhs des Arches de se préparer à  affronter incessamment un ennemi d'une grande puissance. S'adressant aux kabyles il dit : « Salut sur tous les kabyles et sur tous leurs notables et leurs marabouts. Sachez que les Français ont forma le dessein de débarquer et de s'emparer de la capitale de l'Algérie. Vous êtes renommés pour votre courage et votre dévouement à L'islam .L'Odjak vous appelle à la guerre sainte pour que vous en retiriez les avantages , dans ce monde et dans l'autre, à  l'instar de vos ancêtres qui ont combattu dans la première guerre sainte contre Charles Quinte en 1541. Celui qui veut être heureux dans l'autre monde, doit se dévouer entièrement au DJIHAD lorsque le temps est venu. Le Djihad est un devoir que nous impose la religion, lorsque l'infidèle est sur notre territoire ». Lorsque ces lettres circulaires arrivèrent dans les Arches kabyles, les djemaa tinrent conseil sur la conduite à tenir. On arrêta toutes les guerres entre les Arches ou village. On invita chaque homme en age de porter des armes et de partir en guerre de se préparer des munitions, des vivres de routes et tout ce qui peut l'aider dans son expédition : On invita ceux qui avaient des dettes à suspendre leur paiement jusqu'au retour, que ceux qui disposaient des biens suffisants devaient aider les plus pauvres à s'équiper. L'enthousiasme pour la guerre fut réellement remarquable, car les kabyles fournirent la majeure partie de l'armée auxiliaire qui arriva en renforts aux troupes du Dey. Arrivés à Alger, ils étaient dix huit mille venus tous azimuts de la kabylie. Hussein Dey alla au devant d'eux à  El harrach. Il leur promit des armes, de la poudre et des vivres .A ceux qui ne possédaient aucune arme, il leur fit donner un fusil et des munitions, il promit aussi de récompenser dignement ceux qui se distingueraient dans le combat. Installés sur le plateau de Staouéli et les attaques contre les envahisseur furent nombreuses et meurtrières pour l'ennemi.Les kabyles se montrèrent trés adroits, courageux et persévérants dans le harcèlement des troupes ennemis qui progressaient à l'abri de leur artillerie qui fusait de partout. D'après  Pfeiffer ce furent surtout les kabyles replacés aux avants postes qui opposèrent une grande résistance aux troupes Françaises ; Ils laissèrent sur le terrain beaucoup de leurs morts ou grièvement bléssés par les éclats d'obus. Par ailleurs Hussein Dey leur avait promis de pourvoir à tous leurs besoins ce qu'il fit au début, puis ils ne reassurent plus de munitions. Découragés par cet oubli ou cet abandon qui s'ajoutent à la mauvaise volonté des Janissaires, ils se retirèrent pour aller chercher ce dont ils avaient besoin dans leurs pays. Ce ne fut qu'un va et vient continuel et l'armée auxiliaire fondit avec rapidité.

Ath Saada commune Yatatfen.

24/05/2016 20:20 par sidilhadi

  • Ath Saada commune Yatatfen.

    Ath Saada commune Yatatfen.

    24/05/2016 20:20 par sidilhadi

Histoire à savoir et à partager ABSOLUMENT!!!
à une époque lointaine,d'ath laziz à ath irathen seul el arch nath menguelath existait,taourirt en était la capitale..notre djemââ était appelée 'thajemâth neth'nach,..,nous représentions la loi ,(michelet n'existait pas)..notre souk était près d'acif nel djemaa... la loi c'était nous..(notre qanoun de taourirt a été publié et même étudié à travers le monde....donc à cette époque nous avions beaucoup d'ennemis... les turques ne s'y aventuraient jamais ,nous leur avons jamais payé d'impôts ,ni reconnu leur autorité...
les sages de notre village décidèrent de créer des postes avancés ,des "fers de lance",pour prévoir les intrusions ou attaques,.parmi ces postes avancés,le village nath saada (commune de yatafen ).
la famille nath saada de taourirth était très nombreuse avec bon nombre de braves guerriers... ces gens ont été choisi pour créer le poste avancé..depuis cela le village porte le nom ath saada..
sur la photo on voit ,au loin,taourirt ...
photos de l'un des descendants :mr:aitmohand.over-blog.com.over-blog.com/.

 

 

Ali et Omar SILHADI

13/02/2016 07:33 par sidilhadi

assalass n'tejmâth ennegh

27/08/2015 17:39 par sidilhadi

  • assalass n'tejmâth ennegh

    assalass n'tejmâth ennegh

    27/08/2015 17:39 par sidilhadi

Assalas alemas en tejmaâth de taourirt, enlevé de tajemath du village agouni n'tes'lent que les taourirtis ont détruit suite à une querelle...

sidhi lhadi

14/08/2015 06:56 par sidilhadi

  • sidhi lhadi

    sidhi lhadi

    14/08/2015 06:56 par sidilhadi

http://www.depechedekabylie.com/national/26482-leternel-protecteur-de-taourirt-nath-menguellat.html#4VQyEzOV40Uw8ryc.99

photo taourirt menguelat

"le kanoun de taourirt-en-tidits"

09/08/2015 20:53 par sidilhadi

  • "le kanoun de taourirt-en-tidits"

    "le kanoun de taourirt-en-tidits"

    09/08/2015 20:53 par sidilhadi

thaourirth enn tiydhits 2

15/02/2015 09:11 par sidilhadi

Le Village de la Chienne ( J-H DUBASCOUX )

Je vous propose de lire l’histoire d’un autre artisan du bois, dont l’histoire a traversé nos frontières bien avant la conquête française…ceci pour expliquer ce que vaut l’Honneur nath Taourirth Menguelath…le monde découvrit le mot l’ânaya je vous ai dit plusieurs fois il faut être fier d’appartenir à Thaourirth ennegh.

El Hadj Amrouch ,est  le père ou le grand-père de l’un de nos deux artisans ,parce qu’ Il était aussi tourneur de plats en bois.

Sa condition était modeste, mais il était estimé de tous pour sa force, son courage, sa sagesse, sa probité. Sa femme, Fatima, lui avait donné quatre beaux garçons. El Hadj Amrouch était heureux.

Un jour, il prévint sa femme qu'il devait s'absen­ter pour ses affaires : il la laisserait seule avec ses enfants sous la sauvegarde de son nom. La nuit, la chienne kabyle à longs poils blancs, M'barka, assurerait la garde de la maison. Ayant ainsi décidé, El Hadj Amrouch partit.

Or un soir, tandis que Fatima préparait le repas, M'barka bondit en aboyant furieusement vers la porte. Des pas précipités s'étaient arrêtés au seuil; on secouait frénétiquement le lourd heurtoir et une voix haletante appelait : « El Hadj Amrouch ! El Hadj Amrouch ! » Fatima apaisa la chienne d'un geste et demanda :

« Qui donc est là ?

- Je suis l'hôte d'El Hadj Amrouch : Amar Amziane..., des ennemis me poursuivent; ils seront là dans un instant. Au nom de Dieu et de Sidi Abd-el-Kader, laisse-moi entrer !

- Entre donc et sois notre hôte, dit Fatima, tirant le verrou. El Hadj Amrouch est absent. Mais son nom ne saurait être invoqué en vain. »

         L'homme entra et s'abattit à bout de forces sur le banc des hôtes.

Un moment plus tard, les pas d'une troupe nom­breuse s'arrêtaient à leur tour devant le seuil d'El Hadj. Le heurtoir résonnait de nouveau sous des mains violentes.

« Qui fait tout ce bruit ? » demanda Fatima.

- Nous sommes les gens de Bou-Dafal, répondit-on. Nous voulons Amar Amziane qui a tué notre frère et sur qui nous avons « rekba ». Fais-le sortir de ta maison.

- Amar Amziane est l'hôte de El Hadj Amrouch, répondit fermement Fatima. Si vous touchez à lui, craignez la colère d'El Hadj et celle des gens de Taourirt. »

Impressionnée, la troupe se retira et Amar reposa en paix sur le banc des hôtes gardé par M'Kabra.

Au petit jour, ayant reçu de son hôtesse la galette de blé et d'orge et une poignée de figues sèches, Amar supplia

« Je vais regagner mon village, ô femme ! J'y retrouverai la sécurité parmi les miens... Mais la vengeance de mes ennemis ne me frappera-t’elle pas avant que je l'aie atteint ? Ne peux-tu m'accorder l'anaya de ton mari et un gage qui la fasse recon­naître ? Ainsi serais-je à l'abri de tout danger...

- Soit, dit Fatima, très grave. Je te donne l'anaya. d'El Amrouch : voici sa chienne M'Kabra, connue de tous les villages des environs. Va, M'barka, suis l'hôte de ton maître et fais bonne garde. Le salut soit sur toi, ....... »

Et le Kabyle rassuré, ayant remercié son hôtesse, prit le chemin du retour.

Il s'aperçut bientôt qu'il était suivi : des frôle­ments suspects dans les branches du taillis, une pierre qui roulait sur la pente du ravin, l'allure inquiète de la chienne... Une angoisse lui griffa le cœur. Mais n'avait-il pas l'anaya d'El Hadj Amrouch ?

Quel Kabyle, oublieux de la tradition sacrée, oserait violer l'anaya d'un des plus estimés d'entre eux ? Hélas, à un détour du sentier, ses ennemis surgirent, menaçants. L'endroit était solitaire.

« J'ai l'anaya d'Amrouch, cria Amar, et voici sa chienne M'barka, gage de sa parole !»

Mais rendus plus furieux par leur déconvenue de la veille, ses ennemis restèrent sourds à l'appel de l'honneur. Debouz* et matraques jaillirent. Amar se défendit bravement, aidé de M'barka. La vaillante bête se multipliait, bondissant, s'agrippant à la gorge des agresseurs, mordant cruellement une épaule, déchirant les chairs. Mais Amar, abattu par une lourde pierre, tomba... Les meurtriers s'enfuirent et M'barka rentra au village, le ventre ouvert, les entrailles pendantes. À sa vue, Fatima poussa des cris et des lamentations qui alertèrent ses voisins  l'émo­tion fut grande : l'anaya d'El Amrouch violée ! Le crime appelait une vengeance impitoyable.

Ses affaires terminées, El Hadj Amrouch rentrait joyeux à la maison... Il trouva le village consterné, sa femme dans le deuil, M'barka ensanglantée et mourante. Il apprit l'outrage fait à son honneur. Du moins celui-ci avait-il été bien défendu. El Hadj se pencha vers sa chienne pour une caresse de remer­ciement. M'barka leva vers son maître un dernier regard. « J'ai fait ce que j'ai pu, paraissait-elle dire, humble et désespérée. Mais ils étaient trop..., j'ai cependant défendu ton honneur jusqu'à la mort, ô Maître. ».Un dernier frémissement, et la bête s'immobilisa.

Les gens de Taourirt et El Hadj Amrouch ven­gèrent leur honneur. Le village des Bou-Dafal fut rasé, leurs récoltes détruites. Eux-mêmes ne durent leur salut qu'à la fuite...

Et M'barka, la chienne héroïque, morte en défendant l'honneur de son maître, fut enterrée à la porte de la Djemaâ, sous une pierre. Pour honorer et perpétuer son souvenir, le village, depuis, porte son nom : « Taourirt N'Tidit », le « village de la chienne ».