SIDHI EL HADJ EL HADI
02/08/2014 15:40 par sidilhadi
El hadj El hadi Ibn Mohand Tahar ibn El Hadi. Vaillant homme des Ath sidhi Lhadi n'Taourirth, il combatit les armées coloniales à l'appel du Dey Hassan Pacha en 1830,et encore en 1854 El hadj El hadi reprit la flamme de la Tariqa Errahmania ,avec une première attaque du poste de cantonnier de Tala Oumalou en mai 1854 ,ensuite en participant contre le général Randon,en 1857 aux côté des combattants de Lala Fatma N'soumeur (1) et en 1871 en tant que Mokaddem des beni menguelat et de la Târiqa Errahmania,aux côtés du bachagha El Mokrani, son frère Boumezrag et cheikh Aheddadh.
Lorsqu'il fût fait prisonnier 1871.
Les Zouaves et Goums l'amenèrent à la place du village(Tajemaat) de Taourith accompagné de toute sa famille et ont mis aux enchères sa maison .
Tourirt fût détruite,les arbre coupés,la mosquée dynamitée.Les biens mobiliers et immobiliers de Sidi Lhadj El Hadi ,furent sequestrés(2).
ElHadj Smail Ath Meddour,et L'Hadj nath Tahar (3) rachetèrent la maison pour 20 frs, Que fixa le capitaine Beauprêtre (en Kabyle Vouvrit).p> On fit retourner les femmes et les enfants dans leurs maisons.
Sidi Lhadj Elhadi et quelques autres insurgés furent trainé attaché à aux chevaux ,jusqu'à Port Gueydon (Azeffoun).
où se trouvait le détachement militaire.Il fut relâché quelques années plus tard
il est resté un moment à Tifezouin dans une petite zaouia qui porte jusqu’à aujourdhuit le nom de son Aieul Sidi Ahmed ben Youcef.
Cette Zaouia existe toujours à Ivahriyen, Azeffoun, ex Port Gueydon.
Tiffezouin, un village situé à 13 km à l'est de la commune d'Azeffoun, soit à quelques encablures de la route RN25, en face des villages d'Oulkhou et d'Ighil M'hand.
Dans la grande cour se trouve le mausolée de Sid- Ahmed Benyoucef
(1) Suite à l'insurection de 1857,le général Randon proposa à Sidi El Hadj El Hadi d'être le Caid des Béni Menguellet,il a refusé,.Le général lui demandâ de proposer quelqu'un de confiance..Il leur proposa les Oussedik. (2)Sidi Lhadj Lhadi signa un contrat de rachat de ses biens séquestrés par la France en Mars 1878.pour la somme de 2170 francs.voir copie (sequestre) (3)Sidi Lhadj El Hadi fit ce jour là une prière aux Ath Meddour ,qui il leur permettra d'éliminer toutes les sorcelleries.ils éliminent les sorcelleries à ce jour encore. L'Hadj Nath Tahar a reçu une bénédiction,qui permit à cette famille de guérir les maladies de la peau et autres...
< http://alger-roi.fr/Alger/documents_algeriens/synthese_1945_1946/pages/politique/textes/3_creation_centres_municipaux_djurdjura.htm
Michelet
Village créé en 1881 dans le département d'Alger , se situe au versant nord de Djurdjura à 1 250 mètres d'altitude - appelé Michelet en hommage à l'historien Jules Michelet (1798-1874) Commune mixte avec une Justice de Paix, l'École Manuelle des métiers, l'Hôpital de Sainte Eugénie, l'Hôtel des Touristes, l'Hôtel transatlantique.
Et le marché de L'djamaa,y fut transféré une ou deux années plus tard.
Le «Rakb» ou le pèlerinage des B’ni Far’hau mausolée de Sidi Ahmed Benyoucef.Le soir.
Comme à chaque année à pareille époque, les 21, 22 et 23 mai, la ville de Miliana, où est enterré le saint tutélaire de la ville Sidi Ahmed Benyoucef, a vécu, ces 3 derniers jours, l’une des manifestations culturelles à caractère religieux des plus importantes, après celle du Mawlid Ennabaoui Echarif.
Le «Rakb», une sorte de pèlerinage collectif, est une longue procession avec des porte «sendjaks» (étendards), en identifiants des différentes localités et un groupe de cavaliers ouvrant la marche lançant de temps à autre des salves de baroud.
Les participants ou pèlerins, adeptes et zouars (visiteurs) venus de toutes les localités installées sur les versants nord et sud du mont Zaccar commencent à converger vers le douar B’Da, dans la commune de Arib, où ils se regroupent et passent la nuit autour d’un bivouac, la veille du départ en direction de Miliana où la procession est attendue, pendant des heures le lendemain, par une foule d’autres adeptes que des groupes jouant de la flûte, du bendir, la ghaïta et exécutant le «jdib» (danse extatique) comme savent le faire les «Amraoua» à l’entrée de la ville, selon une vieille tradition qui remonte à des siècles, et qui s’est perpétuée jusqu'à nos jours, ne connaissant que de rares interruptions.
A l’arrivée de la procession, une liesse s’empare de la foule des arrivants et des hôtes (Milianais) qui les accueillent. Tout au long du parcours de l’entrée ouest de la commune jusqu’au cœur de la ville où se trouve le mausolée, les youyous répondent aux salves d’honneur, tirées par les cavaliers, parés de tenues chamarrées de fils dorés.
Qui est Sidi Ahmed Benyoucef ? Selon certains commentateurs et chercheurs, «Sidi Ahmed Benyoucef er-Rachidi naquit, selon la plupart des sources écrites, à la Kalaâ des Béni-Rachid, près de Mascara, dans le second tiers du XVe siècle. Son père s'appelait Mohammed.
Youcef serait le nom de son bisaïeul. Selon certains, il serait né au Gourara où s'élève la qoubba de Sidi Mançour qui serait son père. Venu à la Qalaâ, il aurait été adopté et élevé par un Youcef er-Rachidi». On ajoute qu’il fit des études à Béjaïa où il a étudié auprès de son maître Cheikh Ahmed Zerrouk el Barnoussi mort à Tripoli en 1494 qui en fit un adepte de la confrérie mystique Echadhilya, dont la voie spirituelle est basée moins sur les pénitences et les mortifications, que sur l'abnégation intégrale, le pur amour désintéressé, le renoncement même aux faveurs et suavités spirituelles.
Il parlait, dit-on, la langue arabe mais aussi le zénète (znatia) et qu’il était issu d’une famille d’origine zénète du Maroc.
On rapporte aussi qu’il avait passé sa vie en voyages dans le Maghreb moyen et le Sud-oranais et qu’il avait eu des démêlés avec les souverains abdellaouadites de Tlemcen et qu’il était bienveillant à l’égard des Turcs qui prenaient pied en Algérie en 1517.
On rapporte aussi qu’à cause de ses démêlés avec les derniers représentants de la dynastie zénète en décadence, Sidi Ahmed s'était d'abord réfugié à Hillil pour se cacher des émirs tlemcéniens. On le retrouve dans la vallée du Chéliff, puis à Mazagran, à Tlemcen, où il échappe, dit-on, miraculeusement au bûcher, et où il est emprisonné par l'émir Abou Hammou.
Sidi Ahmed Benyoucef mourut en voyage, l'année 931 de l'hégire, 1524 de l'ère chrétienne. Selon ses dernières volontés, comme le rapportent de nombreuses légendes hagiographiques, le cadavre, lavé dans la daïra d’El Amra, à l'ouest du Zaccar, fut placé sur une mule pour être enterré là où elle s'arrêterait : ce fut à l'entrée de Miliana.
A Miliana, de nombreuses familles se prévalent, à coups d’arbres généalogiques, être de la descendance de Sidi Ahmed Benyoucef. Une descendance que nos historiens ont le devoir de clarifier par des recherches méthodiques, méthodologiques et scientifiques qui ne pourront que revaloriser notre patrimoine, social, culturel et historique et authentifier, confirmer ou infirmer les nombreuses allégations sur le saint tutélaire de la ville de Miliana.
Quels sont alors la signification et l’impact sociologique de la tenue de cette manifestation ? Il y a alors lieu de citer que le Rakb constitue un moment de concorde entre les différentes tribus, un espace de rencontre, un moyen de perpétuer la tradition, une occasion d’aplanir les différends tribaux, une occasion d’entraide et de solidarités sociales par des actes de bienfaisance en direction des démunis au moyen des «taââm» (méga-couscous empreints de baraka.
Jeudi, après deux jours de liesse et de joie (farh) les beni Farh se sont séparés et sont retournés dans leurs localités respectives avec la conscience d’avoir accompli un acte de foi, de religiosité, en se promettant de faire autant sinon mieux le mois de mai prochain et tous les autres «Rakb» qui suivront.
On signalera aussi que cette manifestation et ses pratiques, surtout, ne cesse d’être remise en cause par plusieurs courants dits réformistes.
Cher cousin silhadi ! je te présente d'abord mes excuses pour mon silence savament entretenu et aussi vous dire à toi et à ton cousin saha aidkoum bien que cela est déjà loin. Pour l'instant je n'ai pas encore repris l'écriture qui demeure encore à la centième page. Je suis concentré sur mon travail qui demande de l'investissement de soi comme chaque debut de saison. Néanmoins ,je garde le meme entousiasme et la meme détérmination à aller au bout du projet. J'ai vu que tu parlais de moi au sujet des infos concenant la rencontre de saby(*) avec Léon L'africain. En 1494 Saby était septuagénaire,le personnage ne laissait personne indifferente ,sa façon d'etre, sa facon de parler et de s'habillait suscitait de l'admiration et beaucoup d'interrogations.Il etait trés,trés particulier. Léon l'africain qui s'appelait encore hassane el ouezane avait alors 10ans . 30 ans plutard il écrit son autobiographie dans laquelle il narre l'épisode ou les morisques quittèrent massivement Grenade en se retrouvant entassés dans les galiotes pour le Maghreb. Hassan s'est retrouvait dans le meme bateau dans lequel Saby y était embarqué. Il raconte le souvenir de ce personnage"extraterrestre" qui animait la croisiére par ses preches et ses discours tonitruants. Il raconte aussi la deuxième semaine du voyage ou Saby est venu consoler son père Mohamed el Ouezane qui semblait effondré par la situation" la perte de Grenade" .Ils avaient tous débarqués au port de Tanger. Je te remercie cher cousin pour ce que tu es entrain de faire pour ce personnage historique.Je n'ai pu m'empêcher de publier ton mail sur ce blog .Encore une fois MERCI. (*) Saby : Sidi Ahmed Ben Youcef
Ibrahim Nath Maâmar.(2ème publication). Lorsque Taourirt nath Menguelath est devenue un village important, avec toutes ces familles qui accouraient s’abriter sous l’Aânaya de Sidhi lhadi , celui-ci se retira avec les siens, d’Ighil Ouaîni vers Thakhlijth du même nom. Pour laisser de l’espace et s’isoler suivant la tradition maraboutique. Il était un peu dépassé par les chamaillerie entre autres ,des Ath Ya3ou et Ath Si Amer et bien d’ autres conflits de voisinage.il Voulut déléguer certaines responsabilités à d’autres villageois la gestion du village étant devenue difficile. En effet Thaourirth ayant pris de l’ampleur, attirait la convoitise, voire beaucoup d’ennemis. Il fallait une personne, discrète , honnête et responsable pour le représenter à l’extérieur. Il essaya donc de choisir parmi les villageois un représentant pour les achats et autres affaires du village. En Kabyle AM’SOUAQ. Il choisit le plus robuste et vaillant .Il lui dit « Tu seras notre représentant ,dham'ssouaq n’tadarth ». Avant la prière du Sobh (l'aube), Sidi lhadi se rendit à la chaumière de l’homme qu’il avait désigné, il se mit alors à jeter des cailloux sur le toit .Il répéta ce geste plusieurs fois, mais n'eut aucune réponse. Il frappa alors, fortement et la porte, s’ouvrit un peu plus tard, l’homme sorti la tête baissée de honte devant le vénéré Sidi Lhadi, qui s’est déplacé lui-même !! « restes couché, tu n’es même pas capable de veiller sur ta propre maison »… Sidi lhadi continua sa quête de l’homme idéal , en refaisant le même rituel avec chacun. Qu’elle fût sa déception, ces villageois seulement capables que pour créer des problèmes . Il hésita un long moment avant de se décider d’aller alors vers son ami Da Ibrahim Nath Maâmar. Cet homme a beaucoup donné et ne refuse rien à Sidi Lhadi : « Ayevrahim dh kech ayoughalen dhim'ssouaq af'taourirth ». « Ibrahim, tu seras le vaguemestre qui accomplira cette mission »... « C'est une tâche difficile, Anâam a Cheikh, mais par respect pour vous, vous savez que je ne peux dire non ». « je le sais a Yevrahim et tu me vois gêné, c’est toujours toi qui répond présent». Par souci d’égalité envers tous, Sidi Lhadi alla avant l'aube chez Ath Maâmar pour voir si l’homme était réveillé. Il trouva Da Yevrahim sur le pas de sa porte tenant sa tête entre les mains, Il lui dit « A Yevrahim que fais-tu là, tu ne dors pas? ». « Anagh a Sidhilhadi, comment dormir, Vous m’avez donné une lourde responsabilité ». « je suis très heureux, enfin je peux dormir tranquille Thaourirth thesaâ Im'souaqis ». Da Ibrahim Nath Maâmar est le seul « Kabyle » à être enterré à l’intérieur de Lemqam, thaqoubats’ (mausolée) de Sidhilhadi. Mes Respects et salutations au clan Nath mâmar.
Sidi Ahmed ou el Kadhi (Connu en Kabylie sous le nom du Roi KOUKOU)fut le fondateur de la dynastie des Seigneurs puis rois du royaume de Koukou1 qui a duré pendant deux siècles2et il sera Roi d'Alger de 1520 à 1527.(djbel Koukou porte encore son nom) Fonctionnaire au service des derniers Hafsides de Tunis, il était, dès le début du XVIe siècle, gouverneur de la province de Annaba. En 1510, il est chargé d’aider Arudj Barberousse, le célèbre corsaire de l'Empire ottoman, à chasser les espagnols de Béjaïa, capitale de la province de l'Ouest. Cette coïncidence permit à Sidi Ahmed ou el Kadhi de retourner sur la terre de ses ancêtres puisque sa famille était originaire de ACHALLAM, village Kabyle de la tribu des Aït Ghobri. Le souvenir de sa famille et notamment de son ancêtre, le marabout Abou El Abbas Al Ghobrini, lui valut un retour triomphant et l'estime de l'ensemble des Kabyles, ses compatriotes. La sympathie des Kabyles qui habitaient leDjurdjura était tellement profonde et sincère qu'il s'installera définitivement, entre Koukou et Achallam, parmi les siens sans jamais chercher à revenir ni à Annaba, ni à Tunis. Sidi Ahmed ou el Kadhi et Arudj Barberousse, tous deux devenus amis, vaincront les espagnols rendant à Béjaïa sa liberté. Ensuite, Sidi Ahmed ou el Kadhi, alors à la tête des Kabyles vaincra le Cheikh des Aït Abbas de Guelâ. En 1518, Aroudj trouvera la mort à Tlemcen, Kheireddin Barberousse, frère de ce dernier, prendra alors la tête de l’armée Turque et accusera Sidi Ahmed ou el Kadhi de trahison. Touché dans son amour propre, Sidi Ahmed ou el Kadhi se réfugiera dans sa forteresse de Koukou en attendant le moment propice pour laver ce que toute la Kabylie considérait comme un affront. En 1520, Kheireddin décide de mener une expédition contre Sidi Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est avec beaucoup de chance que Kheireddin aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment. Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s’empare d’Alger et régnera sans difficulté jusqu’en 1527. Kheireddin reviendra à l’improviste, débarquant à l’embouchure du Oued Sebaou, il vaincra quelques contingents Kabyles à Bougdoura près de Draâ Ben Khedda (Mirabeau). Apprenant le retour de l’ennemi, Sidi Ahmed el ou Kadhi, fort d’une grande armée, prendra position au col de Aït Aïcha des Issers. Cernés dans la plaine, Kheireddin et ses partisans allaient être anéantis, mais la veille du combat Sidi Ahmed ou el Kadhi fut, dans la nuit, assassiné dans son propre camp, d’une main que l’or turc avait soudoyée. QUESTION : Un cousin de Tifezouine (chercheur en France) m’a parlé d’une peinture exposée au Musée de l’Andalousie à Madrid ,montrant Sidi Ahmed Ben Youcef combattant les soldats de Sidi Ahmed ou el Kadhi prés de L’actuelle Tidjelabine ; Pourquoi ??? Il a parlé aussi de la rencontre de Léonard de Vinci avec notre Aieul à Bejaia.(son livre sera bientôt éditer).abdersil@gmail.com
Feuillet qui m'a été transmis par mon oncle feu Silhadi Mahfoud (Ahmed .Zizi H'mimi ) de Tizi ouzou Rahimahou Allah
De Ahmed Benyoucef, il ne reste aujourd’hui dans l’opinion publique que le souvenir d’une grande personnalité religieuse dont la dimension historique a été occultée en partie par la défaite de Aroudj, l’histoire coloniale et une insuffisante curiosité sur les hauts faits des hommes qui ont constitué le monde musulman durant les siècles.Les oulémas de la dimension de cheikh Ahmed Benyoucef, «insurgés et fondateurs du Maghreb», organisés en écoles, familles ou assemblées populaires ont été perçus dans leur fonction d’éveilleurs de conscience et catalyseurs d’identité. De ce fait, ils représentaient pour les forces obscurantistes et étrangères, un danger. Il faut d’ailleurs noter que Ahmed Benyoucef au XVIe siècle et l’émir Abdelkader au XIXe siècle, ont défendu et promu une idée de la nation qui a peu à voir avec la théologie, même si ces deux personnalités font de la religion le principe de leur pensée et de leur action. L’Algérien Ahmed Benyoucef représente une catégorie de ces oulémas de l’Islam qui méritent l’attention et l’intérêt des historiens. Dès la fin du XVe siècle et au début du XVIe, il a assuré un rôle majeur au sein des masses, tant au titre de conseil spirituel que par son action de défense de la patrie, sous la forme classique du djihad, résistance sous toutes ses formes, en riposte aux menaces et agressions de l’époque, en l’occurrence celles des Espagnols du temps de Charles Quint. Quels sont donc les écrits qui nous renseignent sur le cheikh Ahmed Benyoucef ? Les archives documentaires qui concernent le personnage sont de différents ordres. Il existe d’abord, un manuscrit datant du Xe siècle, conservé à la bibliothèque nationale et écrit par Mohamed Sabaghi, disciple du maître. Cette œuvre hagiographique recèle des foules de données et des détails fort édifiants sur la personnalité du cheikh : elle porte le titre de Bustan Al-Azhar. Une première approche de ce texte a été réalisée par le professeur Jacques Berque dans un de ses cours au collège de France. D’un autre côté, nous avons les sources documentaires qui decrivent le cheikh Ahmed Benyoucef sous l’angle de l’éthnologie religieuse coloniale. On peut citer Dermenghem : La vie des Saints musulmans en Algérie ; Bodin, Notes et questions sur Sidi Ahmed Benyoucef ; Coppolani, Confréries musulmanes en Algérie ; Boisselard, Les Khouans. L’œuvre et l’action de Sidi Ahmed Benyoucef permettent d’entrevoir le choix de société caractéristique de cette époque charnière, où s’achève le XVe siècle et où débute le XVIe siècle.
Le cheikh Ahmed Benyoucef est enterré à Miliana, à la zaouia-mosquée qui porte son nom. Son tombeau est depuis lors une koubba, lieu où est fêté périodiquement son souvenir par les tribus de la région : les Béni-Farh, les Bani-Menaceur, les Bani-Ghomriane. Il est né à El Kalaâ de Béni Rached, bourgade située à 25 km de Mascara.
Il avait la réputation, avec Abou-Mediène de Tlemcen, d’être l’un des plus grands soufi algériens. Chez lui, la lutte de résistance nationale et la recherche des valeurs spirituelles vont de pair. C’est donc un homme du «djihad» au sens plein du terme. Il s’affirma particulièrement après son passage à Béjaïa où il reçut l’enseignement de Abou El Abbas Ahmed Ben Ahmed Ben Aïssa, connu sous le nom de Zerroug. Admis et consacré comme maître, il voyagea à travers le Maghreb, mettant sa vocation d’initiateur dans les voies spirituelles au service de plusieurs écoles. Et Bercque précise que «El Aouissi, une des plus grandes figures académiques du Maroc d’alors, l’appelait le cheikh des cheikh» Sidi Ahmed Benyoucef se permettait de correspondre avec le roi de Fès de l’époque et lui adressait des reproches à peine voilées et fort imagées, sur la conduite à tenir envers les pauvres : «Ô commandeur des croyants, n’opprime pas les fakirs au point qu’ils te tissent un burnous de neige à porter en pleine canicule !»
Savant et mystique, Ahmed Benyoucef de par les circonstances de l’époque va se révéler un homme d’action et un lutteur. C’est la seconde raison de sa mobilité. Il se déplacera à travers toute l’Algérie pour mobiliser les énergies du peuple contre l’envahisseur, conscient que l’action temporelle revêt une part importante dans le devoir de tout citoyen. Il fit une alliance exemplaire avec Abderrahmane Thaâlibi pour la défense de l’Algérie. Au nom des valeurs d’une civilisation et pour la défense des intérêts économique et politique du pays, Ahmed Benyoucef s’opposa aux Espagnols. Dans ce cadre, Aroudj reçut du cheikh l’investiture pour mener les combats autour d’Oran et de Béjaïa. Ces exemples nous montrent combien est confuse dans l’opinion publique la relation du temporel et du spirituel.
CEPAPO DZ
Il est trés important que les descendants de tous al awliya des saints ou marabouts et il est de leur devoir d'expliquer aux visiteurs que toutes prières,sacrifices,dons ou autres.s'en servir de ces aumônes .Manger de ces sacrifices ou wâada faits au nom de ces awliya ou y participer est un grand sacrilège HARAM.Allah pardonne tout sauf de lui ajouter un associé..dites aux visiteurs plutôt de s'adresser à ALLAH et de faire les sacrifices au nom d'ALLAH.le seul et unique Dieu,qui n'a nul besoin d'intermédiaires,il suffit de se prosterner d'invoquer ALLAH et il répond aux sincères croyants.
et le fait que les marabouts se fassent appeler SI..est un blasphème c'est de l'arrogance et dieu n'aime pas les arrogants.le prophète(PSSSL) on l'appelle Mohamed pas Si Mohamed .Il demandait aux gens de l'appeler l'esclave de dieu Abd allah(PSSSL) je demande à ces descendant de ces awlya'dont je fait partie) d'être simple et obligeant et être digne de ses ailleux. Le prophète Mohamed (PSSSl) a dit"Tous les hommes sont égaux comme les dents d'un peigne"
plaque commémorative du mausolée de Sidilhadi à : Taourirth Menguellat Ain El Hammam Tizi ouzou,On a toujours appelé cette qobba Lem'qam.. Il est indiqué mort le 12 rabia el awal 9ème siècle de l'Hégire. Sidi l’Hadi fils de sidi yâkouv (plus connu comme Jeddi Menguelat) est né aux environs de l’an 965 de l’Hégire équivalent à 1565 et décédé le 12 Rabi ’à I année 1058 de l'Hégire équivalent au 06 Avril 1658 de l’année Chrétienne à l’âge de 93 ans. (Date transmise par nos aïeuls qu'Allah les accueille dans son vaste paradis).L’arbre généalogique de ce Wali essalah remonte Jusqu’au Prophète Mohamed (SAW) par son petit -fils El Hassan issu de sa fille Fatma épouse d’Ali Ibn Abi Taleb et son petit -fils El Hassan. il découvrit l'islam à la medersa de son père,.(djedi Menguelat).A sa majorité il quitta la maison familiale et monta sur la colline avoisinante (Thaourirth en tamazight).. El Hadi Bouderbal (s’habillant modestement avec des guenilles (un derbal ) voulant s’adonner à la dévotion et la prière, il s'installa à ighil,.. Les gens venaient se réfugier sous la baraka et l’ânaya de Sidi lhadi et progressivement naquit le village de Taourirth. , appelée aussi Thaourirth enn’ Sidhi L’Hadi puis . Puis taourirt en'teydhits (chienne) pour une histoire de l'ânaya puis des ath menguelat.Puis francisée Taourit des Beni Menguellet. une mosquée ou moussella a été construit avant la mosquée actuelle et un peu plus loin..aprés l'installation d'autre villageois,les premier descendant de Sidi lhadi se retirèrent à l'endroit qu'on appelle Thakhlidjth nath Sidhilhadi et précisément à l'endroit d'Akham Allemasse. Ses enfants vécurent tout autour.Rahim’ ahou Allah wa nafiâana bibarakatihi.il a été enterré à Chouhou plus bas que son père Jeddi Menguellet.sa tombe reconnaissable au trou circulaire,marque laissé par nos ancêtres.à cette époque là lemqam ou thaqoubats du village n'existait pas encore.. Un autre descendant de Jeddi Menguellet, nommée Velkacem,lui descendit en contrebas sur l'ancienne route menant vers Fort national et fondât une zaouïa dédiée à son aïeul et puis un village se crée et on le nomma Ait Sid Ahmed Ben Youcef. leur père sidi Yakob Ibn Mohamed essaghir (Améziane)Ibn Ahmed Ibn Youcef (Alias Jeddi Menguellet) est mort en fin du troisième quart de la nuit du Samedi 11 Joumada 1er de l’année 990 de l’hégire. Équivalent au 02 Juin 1582.. On a perdu même les noms des descendants de Sidi Lhadi jusqu’aux années 1830/40, arrivée des colonisateurs Français. Les plus connus des descendants Sidi Lhadj Elhadi,sidi Lhadj Arezki,Sidi El Hadj Esadoq,Sidhi lekbir, sidi essghir,sidi Mohand Errabi’,Sidhi El Mahfoud,Sidi Mohand Oulhadj (qui fondât les silhadi d'Alma/3aqar)..